*Où l’on parle de Bible, de guerriers apaches et d’orthographe*
*Ce teasing totalement malhonnête*
Nous sommes aujourd’hui le 30 septembre et c’est… roulement de tambours… la Journée internationale de la traduction ! (Un peu plus d’un mois après la Journée internationale du chat, le sens des priorités, t’as vu).
Pourquoi le 30 septembre ? Parce que cette date marque le décès de saint Jérôme, le saint patron des traducteurs (et aussi des archivistes, bibliothécaires, étudiants… Mais c’est NOTRE fête, ragez pas).
Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, euh… Jérôme, donc, est notamment connu (enfin, des traducteurs en tout cas, on ne vous en voudra pas si vous ne le saviez pas) pour sa traduction de la Bible. Contrairement à ce qu’on entend parfois, il n’a pas été le « premier » à la traduire : des traductions circulaient déjà en grec, en latin et dans d’autres langues.
Pourquoi parle-t-on surtout de lui, dans ce cas ? Parce que contrairement aux traducteurs précédents qui s’étaient limités à certains livres de la Bible, saint Jérôme l’a traduite intégralement. En outre, il est reparti des textes originaux en hébreux, tandis que les autres traducteurs latins s’étaient basés sur la Septante, la version traduite en grec – faisant ainsi la traduction d’une traduction, toi-même tu sais (ou pas, encore une fois, on ne vous en voudra pas), ce n’est pas l’idéal.
Conclusion : si vous voulez un jour être proclamé saint patron de votre profession, pas besoin d’être le premier, soyez simplement le meilleur !
Sinon, pour l’anecdote, le nom du guerrier apache Geronimo aurait également un lien avec la Saint-Jérôme. Ainsi, l’article Wikipédia nous apprend : « En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. Il venge sa famille le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme pour leur défense (« Geronimo ! Geronimo ! ») l’inspirent et il prend alors ce nom. » Bon, je n’ai pas trouvé de confirmation ailleurs, donc à prendre avec des pincettes !
PS : vous vous demandez pourquoi j’écris parfois « saint Jérôme » et parfois « Saint-Jérôme » ? Ce n’est pas une erreur, je vous rassure. La première orthographe désigne la personne, alias Hieronymus, et la deuxième désigne la fête – pareil pour la Saint-Valentin, la fête associée au saint Valentin.
0 Comments