Le résigné :

S’il avait eu le choix, il aurait choisi n’importe quel autre statut. Même intérimaire, c’est dire. Pas de bol, dans son domaine, il n’y a pas cent solutions : tu es indépendant ou… Ou rien. Du coup, il fait avec, en épluchant quand même chaque jour les offres d’emploi. On ne sait jamais…

Le pro du système :

Tout le monde est indépendant dans sa famille, il connaît les ficelles du statut sur le bout des doigts et a toujours une super astuce à partager. « Si tu remplis en rose la case 35B alinéa Y du formulaire 47KXH887 que tu dois demander à la commune un mardi de pleine lune, tu reçois une prime pour lancer ton affaire. Sérieux, tu ne savais pas ça ? »

Le débutant (ou pas) en quête d’infos :

Il traîne sur tous les forums et lit tous les blogs d’indépendants, à la recherche d’astuces en marketing, en prospection, en tout. Il partage tout ce qu’il trouve intéressant, sans jamais oser écrire lui-même, persuadé qu’il n’a rien à dire, même s’il a en fait 15 ans d’expérience. Prends confiance, jeune padawan !

Le free… tout court :

Pour lui, dans freelance, il y a « free ». Rien d’autre. « On fait ce qu’on veut, quand on veut ; la liberté, man ! » Il vante les mérites du statut à tous ceux qu’il croise et ne comprend absolument pas l’indépendant, celui qui va nous interrompre d’ici une ligne…

L’Indépendant :

Comment ça, être indépendant, ça rime avec liberté ? Ça va pas, la tête ? Ça rime avec lutte de chaque instant, avec 10 h de travail par jour. On est seul contre tous, on doit trimer comme des bêtes, c’est ÇA être indépendant, ça porte pourtant bien son nom. (Quand il prend sa douche, il écrit *help me* dans la buée, mais personne ne le voit. Seul contre tous, on vous a dit.)

Le réseauteur :

Freelance, ça a plein de bons côtés. La solitude, par exemple, pour les plus traducteurs… les plus asociaux d’entre nous. Pourtant, vous n’allez peut-être pas le croire, mais certains n’aiment PAS la solitude. Du coup, le réseauteur, il se renseigne sur tous les espaces de coworking non seulement de sa ville, mais de son continent (on ne sait jamais). Il fait partie de tous les groupes possibles et imaginables, et toutes les occasions sont bonnes pour se réunir avec d’autres réseauteurs. De vrais aliens. (Parfois j’essaye, je vous jure, mais c’est plus fort que moi).

Le vadrouilleur :

(Ça ne se prête pas à tous les métiers, pas de chance). Quand on lui a parlé du statut d’indépendant, on lui a dit qu’on pouvait travailler de n’importe où. Nous, on pensait au café du coin, mais lui, il a été beaucoup plus loin. Et en avant pour les photos de lui sur une plage aux Bahamas, en train d’escalader le mont Blanc, de surfer sur des dauphins… (non, pas avec, SUR.) Vous savez, ce type que vous rêvez de jeter dans un volcan… Pas beau, la jalousie.

Conclusion :

​Vadrouilleur ou réseauteur, free ou indépendant… Tous peuvent réussir aussi bien, chacun à leur manière. Car après tout… Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin ! (Une chouette chanson à avoir en tête toute la journée, c’est cadeau).

Categories: Fun

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