​Après avoir râlé dans mon article précédent, je me suis dit qu’il serait bon de mettre aussi en avant les côtés positifs du métier. Histoire d’amener un peu de joie dans ce monde de brutes.

1) Les horaires :

Oui, je l’ai déjà dit, mais je me répète, parce que c’est tout de même l’un des avantages majeurs du statut d’indépendant, selon moi. On est libre ! On peut faire une pause à 14 h pour regarder une série ! On peut aller promener le chien à 15 h ! On peut aller au lavoir à 11 h, quand il est vide… (Bon, on ne peut pas faire tout ça le même jour, hein. Il faut quand même travailler de temps en temps.)

2) La rémunération :

Un autre avantage que j’adore, c’est le fait d’être payé au mot. Ou, en d’autres termes, d’être payé à la tâche. De savoir qu’on touchera X€ pour un travail, qu’on le fasse en une heure ou en trois. De savoir que si on est productif, on peut gagner beaucoup, on peut gagner plus, tout en facturant toujours le même tarif au mot. Personnellement, j’adore – surtout parce que j’ai la chance de travailler assez vite, quand je suis motivée.

3) L’autonomie :

L’indépendant est son propre patron. Et, tant qu’il travaille seul, il n’est le patron de personne d’autre. Autrement dit, il ne reçoit d’ordres de personne, et il n’en donne à personne. Bref, on se gère tout seul. Non seulement c’est un avantage en soi, mais ça amène un autre plaisir : la fierté. Ce qu’on a accompli, on l’a accompli seul. On ne doit rien à personne (sauf à nos clients, bonjour gentils clients). 

4) La variété :

Un autre côté génial du traducteur indépendant, c’est la variété de textes et le choix qui s’offre à nous. On peut traduire un script un jour, puis un mode d’emploi le lendemain (oui, je vous le concède, c’est un peu moins fun pour le coup), puis un livre le surlendemain (et les nombreux surlendemains qui suivent). On peut aussi faire de la relecture, de la transcription. On peut regarder les différentes offres de traduction et faire son shopping, postuler aux offres qui nous plaisent le plus, délaisser celles qui nous tentent moins (bon, je caricature quand même, je « choisis » souvent des projets qui ne m’emballent pas forcément, je dois quand même me nourrir). Mais c’est presque comme changer de métier tous les jours.

5) L’apprentissage :

C’est l’une des raisons qui m’a donné envie d’être traductrice. On est payé pour lire des textes variés et les traduire, et on en apprend un peu chaque jour. C’est quand même génial ! (On ne retient pas tout, ne rêvez pas). J’ai traduit des textes sur le football, un mode d’emploi sur des grues, un script sur la Corée du Nord, un livre sur le Syndrome d’Asperger,… Et chaque fois, j’ai retenu l’une ou l’autre chose. (Pas beaucoup sur les grues, cela dit).

Conclusion :

On jouit d’une (presque) totale liberté ; on peut gagner plus sans devoir demander d’augmentation, simplement en travaillant plus efficacement (moins de pauses Facebook, par exemple) ; on a la satisfaction de pouvoir être fier de nous ; on ne fait pas tous les jours la même chose et, enfin, on en apprend un peu à chaque nouvelle traduction. Elle est pas belle, la vie ?


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